Prise de position officielle de l'INRA

07/08/2019

L'INRA vient enfin de réagir, à la demande du Tribunal administratif, sur la désignation proche  d'un expert judiciaire qui aura pour mission d'enquêter sur le lien de causalité entre l'accident d'Emilie et sa contamination par la maladie de Creutzfeldt-Jakob nouveau variant.



De manière totalement infondée et mensongère, l'INRA prétend notamment que :

  • - Emilie a travaillé, après l'INRA, sur « de nombreux sujets en lien avec des pathologies neurologiques », qu'elle aurait donc pu être contaminée ailleurs.

A la suite de son travail en CDD à l'INRA, Emilie a été recrutée au Commissariat à l'Energie Atomique du plateau de Saclay dans une équipe de recherche dont la thématique est l'étude du métabolisme des médicaments. A aucun moment elle n'a été mise en contact avec des prions humains ou du matériel infecté.

  • - Emilie n'aurait pas manipulé un prion humain.

La déclaration d'accident du travail, rédigée, signée et validée par l'INRA est pourtant claire, elle stipule noir sur blanc le témoignage d'Emilie et de témoins : « Types d'activité au moment de l'accident : Coupes de cerveaux (Cryostat) infectieux (cerveaux transgéniques « humains » infectés par souches humaines) »

  • - Emilie aurait été contaminée par voie alimentaire.

Il est mensonger de lier ce décès à une contamination d'origine alimentaire car il n'y a plus de cas humains du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob depuis 2013 en Europe.

  • - Emilie aurait été parfaitement décontaminée après son accident.

La déclaration d'accident du travail, les témoignages des témoins, ainsi que le décès d'Emilie aujourd'hui prouvent le contraire !


L'ensemble de ces allégations sont fausses sur les plans factuels et scientifiques.

Un dossier va être déposé prochainement par les avocats de la famille pour répondre à ces affirmations mensongères.

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